Il y a trente-huit ans, un parc public aurait pu voir le jour à la campagne Masset. Les Verts et les Radicaux (PLR) de l’époque, éclairés sur les questions de qualité de vie, se sont battus pour cela. La Ville n’en a pas voulu!
J’écrivais alors, «dans une ville congestionnée par un trafic motorisé excessif, des poumons de verdure sont indispensables». Le quartier était déjà dense. Depuis quatre décennies, de nombreux bâtiments ont été construits. Des milliers de nouveaux habitant·es s’y sont installés. Il y a près de quarante ans, le besoin d’un parc public était déjà avéré. Aujourd’hui, il est impératif.
Les personnes âgées, les familles et les enfants ont prioritairement besoin de parcs publics de proximité afin de se rencontrer, se promener, jouer et se reposer. Ces espaces contribuent à la santé, au bien-être et aux liens sociaux tellement malmenés dans le monde actuel.
La Ville n’a pas à offrir «des bouts de gazon» individuels à quelques privilégiés. Elle doit mettre à disposition du plus grand nombre de larges espaces verts, confirmant ainsi sa tradition de «Cité des parcs». La campagne Masset est le dernier périmètre urbain digne de cette tradition dans le secteur Saint-Jean-Charmilles-Aïre.
Habitantes et habitants des autres quartiers de la Ville, vous bénéficiez toutes et tous d’un parc public à proximité de chez vous. Vous vous êtes souvent battus pour cela. Vous en profitez en toute saison et aujourd’hui, pour rien au monde, vous ne voudriez le voir disparaître.
Voter oui à l’acquisition de la campagne Masset est un acte de solidarité et de justice sociale pour celles et ceux qui habitent dans le secteur de Saint-Jean-Charmilles-Aïre.
Bertrand de Weck,
ancien conseiller municipal Les Verts