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Le Courrier L'essentiel, autrement

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Madagascar, depuis l’exil

L’artiste d’origine malgache Soa Ratsifandrihana dépeint la situation de l’île dans son podcast, Rouge cratère, en guise d’introduction à son spectacle. Fampitaha, fampita, fampitàna est à voir jusqu’à jeudi au Pavillon ADC, à Genève, avant Vidy-Lausanne.
La danseuse et chorégraphe Soa Ratsifandrihana, dans son costume rose, entourée de l'équipe. HARILAY RABENJAMINA
Danse

Soa Ratsifandrihana part en quête de sa culture malgache, marquée par la colonisation française et la mobilisation sociale actuelle, faute d’approvisionnements essentiels en eau potable ou en électricité. Soa signifie «bonheur» en malgache, une langue dont elle tente de faire l’apprentissage, faute d’en avoir hérité par ses parents exilés et membres de la diaspora. Son podcast Rouge cratère, à découvrir sur les plateformes d’écoute, nous plonge dans ses racines, son île de l’océan Indien, le décor vert de ses mangroves, ses cratères ­rougeoyants, mais aussi sa reine tyrannique Ranavalona 1ère, et son passé colonial.

Cette recherche sonore marque les prémices de sa création chorégraphique et musicale Fampitaha, fampita, fampitàna, (qui signifie comparaison, transmission et rivalité) à voir au Pavillon ADC à Genève avant Vidy-Lausanne. Une réappropriation de l’histoire par le corps et la danse.

Du 30 septembre au 2 octobre, Pavillon ADC, Genève, pavillon-adc.ch; du 11 au 13 décembre, Vidy-Lausanne, vidy.ch