Née à Rome, Artemisia Gentileschi (1593-1656) n’a pas appris la peinture à l’académie, interdite aux femmes. C’est son père, le peintre Orazio Gentileschi, qui lui a donné ses premières leçons. En écho à ses toiles, Sorelle rend hommage à «la première femme peintre qui gagna sa liberté à la force de son pinceau».
Accompagné·es au théorbe, cinq chanteuses et chanteurs mettent en scène le geste pictural de l’artiste italienne, sur des notes de compositrices des XVIe et XVIIe siècles: Maddalena Casulana, Francesca Caccini ou Barbara Strozzi. Conçu et mis en scène par la soprano Fiona Fauchois et le comédien Bazil Fenot, lauréat du concours Osez! de l’association Ponticello, Sorelle clôt la programmation gratuite (au chapeau) des Concerts d’été à Saint-Germain, à Genève, dimanche et lundi.