Violations des conventions des droits de l’homme et de l’enfant, crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide: voici un aperçu des condamnations faites à l’encontre d’Israël par des expert·es du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme1> https://www.ohchr.org/en/countries/israel. Néanmoins, le régime israélien poursuit ses activités illégales sans être inquiété. Les principales puissances de l’OTAN réaffirment le droit d’Israël à se défendre, tout en restant discrètes face aux violations commises. Le droit international s’applique de façon partiale.
La Suisse, en tant qu’état-membre de l’ONU et abritant son siège, tient une responsabilité particulière dans le respect du droit international. Pourtant, en gardant le silence, elle se déresponsabilise totalement à cet égard. Une attitude qui suscite un profond désaccord au sein de la population. Les manifestations se multiplient en Suisse, demandant à notre gouvernement de prendre clairement position face aux actions illégales de l’Etat israélien.
Il est donc essentiel de dénoncer en tout lieu et en tout temps les crimes commis par Israël, afin qu’ils soient reconnus comme des faits établis, et non relégués au rang d’opinions. La lutte doit se poursuivre et s’intensifier pour peser sur les instances supérieures. La Suisse doit jouer un rôle. Et c’est le peuple qui sera garant de défendre la vie face à l’oisiveté mortifère de l’état.
Esfandiar Aminian,
Lausanne
Notes