Ils portent depuis près de soixante ans la voix des peuples andins. Emblèmes de la Nueva canción latino-américaine, les musiciens d’Inti-Illimani se sont connus en 1967 à l’université, à Santiago du Chili.
Le nom du groupe mêle le «soleil» (Inti) en langue quechua et une montagne bolivienne de la cordillère des Andes (Illimani). Forcés à l’exil par le putsch de Pinochet, en 1973, ils n’abandonnent jamais la lutte jusqu’à la transition démocratique de 1988.
C’est un trio de membres historiques comprenant Horacio Durán (charango), Jose Seves et Horacio Salinas (guitares, flûtes quéna), accompagnés par Hermes Villalobos aux percussions, qui joue ce jeudi à l’Alhambra de Genève.