La directrice de la Comédie de Genève, Séverine Chavrier, avait annoncé un focus sur des créatrices, lesquelles ont souvent moins accès aux grandes scènes de théâtre que leurs homologues masculins. Sept artistes romandes proposent ainsi des récits, qui «prennent à bras le corps les schémas narratifs hérités du passé et leurs cortège d’archétypes ou de modèles (souvent masculins) pour en interroger les structures d’assignation, les déterminismes et les biais genrés».
Giulia Rumasuglia ouvre les feux ce mardi avec Hercule, adaptation de Friedrich Dürrenmatt. Marie-Caroline Hominal sera en duo avec son frère plasticien David, la comédienne Lola Giouse signera un Cyrano de Bergerac avec une distribution féminine, alors que la danseuse d’origine lituanienne Anna-Marija Adomaityte présentera Workpiece, solo glacial et percutant créé après son expérience chez McDonald’s, en regard du solo Entepfuhl d’Alina Arshi (photo). Marion Duval et Jeanne Spaeter sont aussi au générique de ce temps fort au féminin.