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Ni chaos, ni consensus mou

Michaël Malquarti annonce son choix pour le second tour de l’élection à la Cour des comptes à Genève.
Élection

Etonnamment, le second tour de l’élection à la Cour des comptes prend une tournure agressive, du moins en ce qui concerne Felix Reinmann. Arrivé dernier au premier tour, cet ancien procureur – quel lien avec les compétences requises à la Cour des comptes? – a dû se dire que l’attaque était la meilleure des défenses. A coups de lettres de «lecteurs lambda» et de posts sur les réseaux sociaux, son comité de soutien et lui multiplient les attaques personnelles infondées et les contre-vérités, montrant par là même l’inadéquation de cette personne à la fonction qu’elle convoite.

A ses côtés, deux autres candidats me semblent plus compatibles avec la fonction de magistrat à la Cour des comptes: Mark Brendow, un Vert’libéral genevois au CV impressionnant, qui mène une campagne avec une vision claire de cette institution, et Pierre-­Henri Pingeon, un PLR vaudois probablement compétent pour le poste, mais qui pensait être élu sans effort et n’a pas vraiment montré la vigueur de son engagement. Voilà donc le véritable choix qui s’offre aux Genevoises et aux ­Genevois.

Pour ma part, je voterai bien sûr pour Mark Brendow. Cet expert-comptable, diplômé en administration publique, est un candidat motivé, intègre et très compétent. Il est par ailleurs porteur de valeurs qui, je l’espère, sauront aussi convaincre l’électorat de gauche, du centre, voire au-delà.

Michaël Malquarti, vice-président du Parti vert’libéral genevois

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