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«Les BRICS ne visent pas l’hégémonie»

Les dix Etats des BRICS+ rassemblent déjà la moitié de l’humanité, contre un dixième pour le G7. Est-ce le début d’une nouvelle ère? Faut-il la craindre? L’avis du chercheur Christophe Ventura.
«Les BRICS ne visent pas l’hégémonie» 1
Photo de groupe lors du sommet 2023 des BRICS en août dernier à Johannesbourg. De gauche à droite: le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, le président de la Chine, Xi Jinping, le président de l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, le premier ministre indien, Narendra Modi et le ministre des Affaires étrangères russes, Sergei Lavrov. KEYSTONE
Géopolitique

Les BRICS, une voix pour rééquilibrer le monde ou simple instrument au service des sous-impérialismes régionaux? Depuis la naissance, en 2011, du quintet réunissant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud (BRICS), la nature de cet objet géopolitique interroge. Elle perturbe particulièrement la gauche, dont le désir de voir se constituer […]

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