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«Ecouter le mouvement social haïtien»

A Haïti, les gangs ont longtemps été le bras armé du pouvoir pour réprimer la contestation populaire, souligne Frédéric Thomas. Selon le chercheur du Centre tricontinental, une solution durable au chaos devra s’appuyer sur les revendications de la société civile.
«Ecouter le mouvement social haïtien» 1
Des manifestants participent à une grande manifestation antigouvernementale à Port-au-Prince, le 7 février 2024. «Refuser de mettre en cause les actuels rapports de pouvoir équivaut à ignorer la soif de changement qui anime la majorité des Haïtien·nes», estime Frédéric Thomas. KEYSTONE
Haïti

Depuis plusieurs semaines, des gangs armés sèment la désolation dans la capitale Port-au-Prince. Après la démission du premier ministre, Ariel Henry, annoncée le 11 mars depuis Porto Rico, un accord sous l’égide de la Communauté caribéenne (Caricom) a posé les bases d’une «transition» vers de nouvelles élections. Frédéric Thomas, docteur en sciences politiques et chargé […]

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