«Pas en notre nom!»
L’horreur du massacre commis le 7 octobre par le Hamas, en Israël, doit être inlassablement rappelée et condamnée. En dépit d’innombrables preuves, de nombreux commentateurs contestent le fait que le Hamas a commis ces crimes, et la majorité des organisations pro-palestiniennes se taisent ou justifient ces actions en les taxant d’actes de résistance, alors que l’ONU vient de reconnaître que des violences sexuelles ont bien été perpétrées le 7 octobre.
Cette déshumanisation semble avoir atteint l’autre camp, celui du gouvernement israélien d’extrême droite de Netanyahu qui, par l’intermédiaire de Tsahal, l’armée israélienne, pilonne sans relâche, dans l’enclave palestinienne, les civils menacés par la famine. Le bilan de la riposte israélienne à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre se compte en dizaines de milliers de morts et en centaines de milliers de blessés, en majorité des femmes et des enfants, pris en étau entre l’action du Hamas qui les utilise en partie comme boucliers humains et l’offensive de l’armée israélienne
Entraînés dans cette spirale guerrière, des soldats de Tsahal auraient tiré sur des Palestiniens affamés qui se ruaient sur des camions d’aide humanitaire à Gaza. Selon les autorités israéliennes, des bousculades auraient provoqué la majorité des victimes. Une enquête sérieuse et indépendante est indispensable.
Nous, Juives et Juifs de la Diaspora, membres d’associations juives pacifistes, ne pouvons rester silencieux, d’autant plus que nous assistons à une recrudescence effarante de l’antisémitisme. Nous affirmons que seule la reconnaissance, exigée par les nations du monde sur la base du Droit international, d’un État indépendant de Palestine aux côtés d’Israël, pourra garantir la paix. Dans l’immédiat, nous exigeons un cessez-le-feu et la libération de tous les otages. Nous refusons toute politique responsable de tant de morts et blessés innocents et clamons au monde que cette guerre ne se fait «PAS EN NOTRE NOM».
Leo Kaneman, Massia Pougatch et Michel Borzykowski, membres de JCall.
Bénédicte Amsellem-Ossipow et Ilan Lew, membres du Cercle Martin Buber.