Il est de plus en plus fréquent que les grands-parents gardent leurs petits-enfants afin que les parents puissent aller travailler.

Il est normal que nous le fassions bénévolement, mais nous n’en calculons jamais le prix! Prenons l’exemple d’une grand-maman qui baisserait de 20% son temps de travail pour garder ses petits-enfants un jour par semaine, tout en continuant à travailler à 80%.
En donnant 20% de son temps pendant dix ans, en calculant sur un salaire de 5000 francs c’est 1000 francs par mois fois 120 mois, pas moins 120’000 francs qu’elle offre à ses enfants. Ces 1000 francs par mois ne sont pas non plus soumis à la LPP ni à l’AVS et continueront à être un manque à ­gagner qui perdurera à la retraite. La jeune génération a besoin de ces aînés, comme les aînés ont besoin de la jeune génération.

Jusqu’en 2030, le financement d’une 13e rente est assuré. A nos Sept sages de trouver un moyen simple de financer cette rente pour la pérenniser dans le temps, afin que toutes les générations futures puissent en profiter, comme, par exemple: taxer toutes les transactions bancaires, utiliser une partie de l’or de la BNS qui appartient au peuple Suisse et en dernier recours augmenter les cotisations. On parle de 0,8% pour moitié payé par l’employeur et l’autre par l’employé. 0,4% sur un salaire de 6000 francs, c’est 24 francs par mois.

Il est impératif de faire un geste de reconnaissance pour tous ces aînés qui offrent de leur temps sans compter, ni calculer. Votons oui à la 13e rente le 3 mars!

Fabienne Brunner,
Goumoens-la-Ville (VD)