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Épée de Damoclès

Thierry Cortat milite pour une caisse maladie publique.
Santé

Chaque année, l’augmentation des primes maladie pèsent lourdement sur nos têtes, à tel point que cela encombre nos esprits. Il ne faut pas que cela reste systématique.

Comment faire pour équilibrer les budgets, surtout pour les familles et les personnes à faible revenu, afin qu’ils puissent vivre décemment? De quoi doit-on se priver pour payer ces très onéreuses primes maladie? Chacun d’entre nous a le droit d’avoir une vie digne et pouvoir couvrir ses besoins essentiels.

Comment se fait-il que nous en soyons arrivés là? Tout simplement par une gestion très opaque des contributions pécuniaires des assurés. Pourquoi ne savons-nous pas comment est placé l’argent des contributions qui sont aux mains des caisses maladie?

La loi de la concurrence provoque des changements de caisse par les assurés: ces changements occasionnent des frais estimés entre 800 francs et 1000 francs par assuré. Comment se fait-il que les réserves ne suivent pas les assurés qui changent de caisse maladie?

Lors de la campagne des dernières votations ayant pour objet une caisse unique et publique, une majorité des sondés y était largement favorable. Mais au fil du temps ces avis favorables se sont érodés si bien que, lors du vote, le principe de la caisse maladie unique et publique a été refusé. Cela a été le résultat d’une large campagne orchestrée par les caisses maladies. Mais avec quel argent?

Il faut donc que prochainement les primes maladie soient plafonnées à 10% du revenu. Il faudra aussi qu’une assurance publique et unique devienne une réalité, ce qui réduira le nombre de décideurs et simplifiera le pilotage du système.

Thierry Cortat, Delémont

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