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Survivre et être oublié

Le 4 août 2020, une explosion détruit le port de Beyrouth, tuant plus de 220 personnes et en blessant plus de 6500. Parmi ces survivant·es, de nombreux·ses Libanais·es se sentent abandonné·es à leur sort.
Survivre et être oublié
Vue du port de Beyrouth, trois ans après l’explosion. KEYSTONE
Liban

Trois ans après l’explosion meurtrière au port de Beyrouth, Dany Salameh ne peut toujours pas se déplacer sans déambulateur, faute de pouvoir payer ses soins. Comme beaucoup d’autres victimes, cet homme de 39 ans se sent abandonné par l’Etat libanais. «Après le 4 août, l’Etat nous a oubliés», déplore cet ancien ingénieur du son, en […]

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