Tout d’abord un grand merci et bravo à Madame Ana Barciela pour avoir brisé le silence sur l’Imad. Tout est dit dans son l’article du 24 mai et la réponse que donne l’institution est à l’image de sa hiérarchie, Rien ne remplacera un personnel en suffisance sur le terrain.

Il faut du personnel engagé en CDI, et non avec des contrats courts ou pire des personnes qui changent tous les jours d’équipe pour boucher. Cette flexibilité ne fonctionne pas, ni à court et encore moins à long terme, mais épuise les équipes.

Le courage serait que la hiérarchie soit au côté des gens de terrain qui demandent l’aide dont ils ont impérativement besoin, et que cette hiérarchie remonte les demandes et trouve des solutions à leur niveau, voir avec le Département de la santé. Si tous les responsables de l’Imad étaient aussi professionnels que les gens de terrain, des solutions auraient dû émerger depuis longtemps.

Alors oui, il vous faudra encore beaucoup de courage, dans le navire qu’est l’Imad, pour espérer arriver à un rivage où les autorités et votre hiérarchie comprennent que votre demande est légitime, mais surtout indispensable pour assister notre population avec sérénité et avoir le temps nécessaire à chaque prestation que vous dispenser.

La santé de tous est en jeu.

Nicole Cretton, Genève