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Il ne faut pas casser la machine

Pierre Aguet se félicite des réussites du gouvernement vaudois actuel et enjoint à le maintenir.
Politique

Tous les jours la presse nous apporte des informations qui nous rendent fiers d’être vaudois. Le 2 février, dans 24 Heures, Philippe Leuba annonce que 445 millions ont été distribués à nos entreprises pour faire face aux difficultés dues au covid. Il ajoute: Vaud continue d’indemniser, ce que ne peuvent pas faire les autres cantons. Madame Bauvois, porte-parole de Qui va payer l’addition? confirme qu’il n’y aura pas de laissés pour-compte.

Le 31 janvier, le directeur d’InnoVaud, M. Barbey, affirme dans le même journal que nos records tombent années après années. Les jeunes sociétés vaudoises ont levé des fonds pour plus d’un milliard de francs et se placent juste derrière Zurich. Nous faisons partie des 5 à 10 places de l’innovation en Europe. Le canton devient un point de référence.

Radicaux et udécistes veulent casser la machine et changer la majorité du Conseil d’Etat. Pourquoi changer une équipe qui gagne? Si M. Leuba se félicite de tout ce que l’Etat fait pour aider l’économie à être performante, c’est qu’il fait partie d’un gouvernement de gauche, lui qui a si souvent plaidé pour que l’Etat n’intervienne pas dans l’économie.

Rappelons-nous que pendant les huit ans qui ont précédés cette majorité performante, les socialistes et le vert, à eux trois, géraient les trois-quarts du budget cantonal. Le redressement de nos finances n’est pas du seul mérite de M. Broulis. Cette majorité est bien méritée. Ajoutons que le seul canton dont les citoyens modestes n’ont pas à payer plus que 10% de leurs revenus pour l’assurance maladie, c’est encore le canton de Vaud. Il ne soutient pas que ses entreprises. Bref. Gardons-nous d’un retour en arrière.

Pierre Aguet, Vevey

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