On nous écrit

Risques de dérives

Denise Horta est opposée au projet de loi «Mariage pour tous» soumis au vote le 26 septembre prochain.
«Mariage pour tous» 

Selon la nature, tout simplement, un enfant naît de l’union d’un homme et d’une femme, son père et sa mère. Comprenons par là qu’il faut biologiquement un homme et une femme pour créer un enfant. Or, le projet de loi qui nous est proposé ouvre le mariage pour tous. Il contourne cette même loi naturelle en proposant la procréation d’un enfant par le biais de la procréation médicalement assistée (PMA) aujourd’hui, c’est-à-dire par l’intermédiaire du don de sperme au couple de lesbiennes et, demain, la gestation pour autrui (GPA), soit la location d’un ventre d’une mère inconnue qui portera l’enfant pendant le temps de gestation pour le compte d’un couple d’homosexuels.

Contourner la loi naturelle, c’est se mentir à soi-même, c’est une prise de risque incroyable pour le futur, un choix individuel qui forcément aura une répercussion sur l’enfant et la société. Promouvoir le mariage pour tous comme une avancée sociétale est donc un leurre. Car dans le mariage pour tous, il y a le «pour tous». Que sera ce «pour tous» demain avec la loi telle qu’elle nous est proposée? Cette question est une de celles que l’on peut légitimement se poser puisque l’orientation sexuelle est élastique à l’infini. La porte est ouverte à toutes les folies, à toutes les dérives, pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Il est encore temps d’actionner un puissant frein, celui des urnes. Votez non au mariage pour tous!

Denise Horta, Genève

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