Il n’y pas un jour où on ne trouve pas de déchets de matière plastique sur la voie publique.
Il est à relever que de nombreuses ONG alertent régulièrement le public, par la voie des médias, qu’une île de plastique s’est formée sur l’océan. On peut considérer de par sa taille que c’est un septième continent.

Notre terre étouffe dans le plastique, victime d’un marché devenu tentaculaire et désordonné, où seul le profit à court terme compte. Tout est emballé dans du plastique, en particulier les produits alimentaires, pour qui la règle est le suremballage en plastique alors qu’il pourrait être remplacé par du carton. L’envoi de journaux dans des fourres plastiques est fréquent alors qu’une simple enveloppe de papier suffirait.

Cette forme de consommation condamne la planète et ses habitants à une dégradation certaine. L’économie n’est pas un jeu, elle doit être au service des êtres humains et non le contraire. Les pourvoyeurs de plastique en premier lieu doivent se rappeler que notre planète n’est pas sans limites. Connaître ces limites est essentiel à la vie sur terre.

D’ailleurs, si le recyclage est une bonne pratique, le réemploi est encore plus vertueux.

Quelle planète voulons-nous léguer aux générations futures?

Quelle sera l’opinion des générations qui nous succéderons?

Il est grand temps que la raison reprenne sa place face à cette masse de détritus. Il faut prendre soin de notre planète. La Terre saura se montrer reconnaissante, en nous prodiguant ses bienfaits.

Thierry Cortat,
Delémont