Un portrait trop critique
Curieux bilan de Rémy Pagani au Conseil administratif de la Ville de Genève dans Le Courrier du 28 mai. Il est dézingué sur tous les tons. Le Courrier n’oserait publier pareil article pour un élu de droite. La journaliste choisit à qui elle donne la parole pour organiser le massacre. C’est son droit, mais ce choix unilatéral – à croire que Pagani n’a que des ennemis à Genève –interroge sur ce qu’est Le Courrier. Journal partisan, on le sait. Mais si les œillères se referment et que l’esprit critique s’assèche au profit de l’insulte, la lassitude des lecteurs et lectrices risque bien d’être au rendez-vous.
Vu à distance, cet article apparaît comme un règlement de comptes. Nous attendons autre chose du journal pour lequel nous faisons l’effort de payer un abonnement.
Marianne Ebel,
Neuchâtel
Réponse
La rédaction conteste cette présentation partiale du portrait de Rémy Pagani. Un seul des trois élus interrogés dans cet article se montre très critique avec l’ancien magistrat. M. Pagani a lui même eu la parole pour défendre son travail. Il n’y a ni règlement de comptes ni insulte mais un travail journalistique critique et indépendant.