Tempêtes successives
Merci Elina,
N’y aura-t-il jamais personne dans cette ville, pour dire publiquement merci à notre syndique Elina Leimgruber et à son collègue Etienne Rivier pour la ténacité et la sérénité dont ils font preuve dans les tempêtes successives qui agitent la municipalité de Vevey?
Le député Yvan Luccarini au Conseil communal du 28 mars et les manifestants qui ont récemment demandé leur démission se sont totalement trompés de cible. Les deux millions qui me hérissent moi aussi sont le fait de dispositions légales qui découlent du refus de Michel Agnant et Jérôme Christen de permettre la prolongation des délais.
Comment la justice peut-elle justifier qu’il faille si longtemps pour apporter la preuve de ce que le Conseil d’Etat a constaté il y a plus d’un an? Il y a de quoi s’impatienter de la lenteur de la justice vaudoise. Abusant de son statut de troisième pouvoir séparé et intouchable, il semble qu’elle se fasse un de-voir et un plaisir de se faire désirer.
Pour en revenir aux deux rescapés des dernières élections communales, nous sommes bien obligés de constater que la «maison» tourne à un rythme rapide, que les intérêts des Veveysanes, des Veveysans et des commerçants ont été défendus de la manière la plus ferme en cette période chamboulée de Fête des Vignerons. Cette municipalité a obtenu pour notre population bien plus d’avantages que celle de 1999. Même si les privés font un effort, la ville s’est embellie et nous nous réjouissons, ces jours, de voir tomber les derniers échafaudages.
Les syndics Yves Christen et Laurent Ballif pouvaient compter, dans les moments délicats, sur un socle de conseillers communaux prêts à les soutenir même quand ils n’étaient pas d’accord avec eux. Cette réalité n’existe plus. Les partis radical et socialiste ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Les jeux ne sont plus faits d’avance. L’exercice du pouvoir en est largement modifié. Cela ajoute à mon désir de dire merci Madame Leimbruber et merci Monsieur Rivier.
Pierre Aguet,
ancien municipal, Vevey