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Pour plus de prévention

Patrice Bösiger répond à un article du vendredi 10 mai 2019.
Santé

Qui n’a pas peur que ses enfants touchent à la drogue? L’offre est grande à Genève. De plus la banalisation du cannabis dit légal (néanmoins toxique) rend difficile la position des parents. La campagne organisée par l’association Dites Non à la Drogue a pour but de rendre les jeunes attentifs aux dangers de la consommation, même occasionnelle. Cette association est indépendante, laïque, ne culpabilise pas, mais cherche uniquement à informer objectivement. Le contenu de nos brochures et vidéos, élaborées par des scientifiques et par d’autres professionnels, est basé sur des études scientifiques et des statistiques reconnues. Que certains, même spécialistes, ne les aiment pas, c’est leur droit. Mais, bon sang, que chacun fasse son travail et que la prévention se voie vraiment!

Comme nous l’avons déjà dit, les deux premiers articles de la Loi sur les stupéfiants (LStup) demandent précisément que l’on en fasse, de la prévention. Alors, où est-elle? Comme les chiffres le prouvent, la situation se dégrade, tant à Genève que sur le plan international et ne rien faire, c’est se rendre complice. On peut se poser la question: qui pourrait bien être dérangé par une campagne de prévention contre la drogue, si ce n’est des personnes qui y trouvent leur avantage?

Patrice Bösiger, Association Dites Non à la Drogue, Genève

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