La Centrale sanitaire suisse romande est née en 1937. C’est une des premières associations sanitaires où des médecins de gauche se sont regroupés, pour venir en aide aux camarades en lutte en Espagne et en Yougoslavie. Son engagement s’est étendu ensuite au Vietnam, en Amérique latine, en Palestine. Au milieu des nombreuses associations ou organisations de santé qui ont vu le jour depuis lors, la Centrale garde son cap solidaire: soutenir ceux et celles qui ont déjà commencé à lutter pour un accès aux soins qui soit plus juste.

Aujourd’hui, la CSSR soutient de nombreux projets sanitaires dans deux des cinq continents. Son intervention ne se limite toutefois pas à l’aspect humanitaire. Elle essaie de s’en prendre aux causes. Elle dénonce les injustices, les inégalités sociales, toute forme d’exploitation de l’être humain qui sont à l’origine de la misère physique et psychique d’une partie de la population laissée pour compte. Elle interpelle les politiques en Suisse afin qu’ils fassent pression, par exemple, sur les entreprises irresponsables qui détruisent tant l’environnement que les populations des régions où elles sont implantées.

La CSSR mène un combat identique à celui des travailleuses et travailleurs en Suisse qui se battent contre les entreprises dont les conditions de travail deviennent, ou sont en voie de devenir, inhumaines. Dans ce contexte, la participation de la CSSR à la manifestation du 1er Mai a toute sa raison d’être. Que ce soit en Suisse ou dans les pays en développement, la précarité, la paupérisation et l’exploitation doivent disparaître. Créons des synergies, des ponts afin de renforcer notre action!

Depuis quelques temps, la CSSR a aussi le regard tourné… tout près de chez nous. Nous ne pouvons plus penser aller seulement au Sud très loin, quand le Sud est chez nous. Nous voulons bien sûr parler des réfugié-e-s, ceux et celles qui sont là, et ceux et celles qui sont en train d’arriver. Lors de ce 1er Mai 2018, vous pouvez nous rejoindre à 13h30, bd James-Fazy, ou à notre stand des Bastions, pour discuter des actions qui se préparent dès ce printemps pour venir en aide aux requérant-e-s arrivé-e-s en Europe.

A bientôt!