Poétique de la répétition
Treizième long métrage de Jim Jarmush, Paterson est un film-poème, une ode à la sereine beauté du quotidien. Pas de quoi crier au génie pour autant.

Auteur intouchable, Jim Jarmusch pratique pourtant un cinéma qui fascine autant qu’il peut agacer. Cinéaste du spleen, de l’errance existentielle et des road movies en déroute, ce dandy underground a érigé la nonchalance en projet artistique, dans des films d’esthète un rien poseurs, pétris de références culturelles pointues et pimentés d’un humour flegmatique. Les aficionados jubilent, les autres soupirent. Il en ira de même avec son treizième long métrage – du
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