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Le Courrier L'essentiel, autrement

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On ne rit pas avec le bouddhisme

BIRMANIE • L’assouplissement de la dictature n’est pas toujours synonyme de libération de la parole: un procès pour blasphème, dont le verdict tombera mardi, témoigne de la poussée du fondamentalisme bouddhiste.
Des bonzes écoutent et applaudissent le moine U Wirathu RÉMY FAVRE

Assis sur un tabouret face au juge, Philip Blackwood peine à comprendre les questions de la procureure. L’interprète qui l’assiste s’exprime dans un anglais très hésitant. «Quels étaient vos horaires de travail? Avez-vous mis en ligne cette image? Connaissez-vous la législation en vigueur sur les débits de boisson?» Les interrogations sont posées sans ordre logique. […]

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