Vukovar figée dans son martyre
REPORTAGE • Dans la ville symbole de l’indépendance croate, Serbes et Croates demeurent séparés, presque vingt ans après la fin de la guerre, par un mur invisible mais bien réel.
La plaque écrite en cyrillique a été arrachée, une fois de plus. Ne restent que les boulons, et cette inscription au feutre: «Retour de l’alphabet latin». Celui des Croates. A Vukovar, celui des Serbes n’a pas sa place sur les bâtiments administratifs. Seule l’enseigne bilingue du commissariat échappe encore à la vindicte de l’association «pour la protection de Vukovar croate». Pour ces vétérans du conflit, appliquer la législation sur les
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