Les documents de l’affaire Bettencourt
Le devoir d’informer
Depuis le lundi 22 juillet, nos confrères de Mediapart n’ont plus le droit de mentionner les enregistrements «audio» qui ont permis de faire éclater le scandale Bettencourt. Cet ukase de la Cour de justice de Versailles – que Mediapart va tenter de faire annuler – constitue un acte de censure grave. En étendant de façon inconsidérée la notion de vie privée, la justice française met en péril le travail d’enquête et, dans le cas présent, l’un des organes français qui le sert avec le plus d’indépendance.
En réaction à cette censure, «Le Courrier» s’était associé il y a dix jours à l’appel de Mediapart en faveur du droit de savoir. Désormais que la censure est entrée en force, nous mettons notre site à disposition afin de maintenir ce contenu d’intérêt général dans la sphère publique.
Benito Perez