Née en 1971 à Genève, où elle réside, Isabelle Sbrissa achève actuellement un master à l’Institut littéraire suisse de Bienne après une licence en Lettres. Elle a écrit pour le théâtre et se consacre maintenant à la poésie: ses textes s’éloignent de la fonction de communication de la langue pour explorer sa musicalité. Ils invitent à rêver l’accouplement et la transformation des langues, creusent des passages entre leurs univers sonores et déploient des significations ouvertes qui dérivent vers le chant.
Si dans «ceylor», le sens se développe encore à partir des sonorités, dans «transformation de ‘la vie antérieure’ d’oskar pastior» c’est la forme elle-même, mimant la traduction, et le plaisir musical qui opèrent le passage d’une «langue» à l’autre. Ces trois poèmes sont lus par l’auteure.
Isabelle Sbrissa – suono sono
