Au premier regard, Novembre intrigue sous deux aspects. Son écriture, d’abord: sèche, sobre, simple, presque naïve parfois, rythmée en plans-séquences vidéo. Son décor, ensuite: les terres jurassiennes, une large demeure villageoise, un monde austère, dur et déclinant, dont on comprend qu’il est un personnage à part entière. Novembre, ce serait comme un cadeau, un cri […]
Le temps qu’il nous reste
Pour se laisser traverser par le passé recomposé et le temps qui s’effiloche, le Genevois Abel Davoine convoque la langue du corps, ses bégaiements et fins de partie.
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