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Les «Baraques» du Lignon: mémoire bien vivante de l’immigration

Dans la forêt qui borde la cité du Lignon, dans la banlieue genevoise, des pavillons en bois rappellent que des milliers de travailleurs saisonniers ont sacrifié leur vie de famille pour rejoindre la Suisse. Mais si ce statut précaire a été aboli en 2002, les baraquements continuent de bruisser de vies ouvrières d'aujourd'hui et d'hier. Dans la forêt qui borde la cité du Lignon, dans la banlieue ­genevoise, des pavillons en bois rappellent que des milliers de travailleurs ­saisonniers ont sacrifié leur vie de famille pour rejoindre la Suisse. Mais si ce statut précaire a été aboli en 2002, les baraquements ­continuent de bruisser de vies ouvrières d’aujourd’hui et d’hier.
Coincés entre la zone industrielle et des immeubles Luca Di Stefano

Dans le quartier, on les appelle les «baraques de saisonniers». Dix pavillons en bois – il y en avait douze, mais deux ont brûlé –, cent trente-cinq chambres individuelles de quelques mètres carrés réservées aux hommes. Toilettes, douches et cuisines en commun. Coincés entre la zone industrielle et la dernière façade de la barre d’immeubles, les pavillons […]

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