«La langue est la mère, non la fille de la pensée», écrivait, en 1933, l’autrichien Karl Kraus1. Les néorhétoriciens, conseil-lers en communication des partis politiques de Suisse et d’ailleurs, feraient bien de méditer cette petite phrase. La langue peut prendre par surprise aussi bien la pensée de celui qui lit (c’est l’espoir de toute propagande) […]
La triple fourberie d’une affiche
PROPAGANDE – Le linguiste Jean-Michel Adam analyse le discours de l’UDC, dont la rhétorique primaire reflète un système de pensée qui a fait le lit de tous les totalitarismes et de toutes les ségrégations.