Migrations: la mauvaise conscience du parti socialiste
ANALYSE – La politique migratoire: une épine sur la tige de la rose socialiste. Entre protectionnisme et ouverture, les positions du deuxième parti de Suisse manquent souvent de cohérence et de fermeté. En 1931 déjà, le PS ne proteste pas lorsque l’«Überfremdung» (surpopulation étrangère) fait son apparition dans la législation suisse. Aujourd’hui, face à la montée de l’UDC xénophobe, le principe du contrat d’intégration semble bien dérisoire.