Quand le populisme recrée la peinture nationale
La forte progression de l’UDC, ou, pluscrûment et clairement, du Schweizerische Volkspartei, aux récentes élections, et la revendication consécutive d’un second siège au Conseil fédéral, ont fait grand bruit en Suisse et hors de Suisse. Après l’Autriche, après l’avancée de l’extrême droite en Alsace et en Italie du Nord, la Suisse alémanique emboîte le pas. Sans compter la Suisse romande, où des sections de l’UDC sont créées sans discontinuer. Que se passe-t-il donc?