En réponse au courrier de lecteur de M. Michaël Malquarti, vice-président du parti vert’libéral genevois PVL), je plaide coupable du crime de lèse-majesté.
Mon comité de soutien a en effet osé répondre au PVL qui demandait le retrait de ma candidature pour le deuxième tour de l’élection à la Cour des comptes de ce dimanche 13 octobre en formulant la demande inverse, soit que le candidat PVL se retire, pour offrir les meilleures conditions à l’élection d’un candidat véritablement indépendant de toute influence politique.
Mon comité de soutien soulignait alors l’identité des parcours (expertise comptable) et des idées (libérales) de mes deux concurrents, soit M. Pierre-Henri Pingeon (parti libéral radical, PLR) et M. Mark Brendow (parti vert’libéral, PVL).
Il est vrai que la Cour des comptes peut s’appuyer sur une équipe de spécialistes qui réunit toutes les compétences techniques et que la loi n’exige pas qu’un magistrat soit expert-comptable pour que les comptes révisés de l’Etat puissent être valablement signés.
La Cour des comptes a par contre jusqu’ici toujours disposé d’au moins un magistrat issu du pouvoir judiciaire. Avec le départ à la retraite de M. Paychère, ce profil risque de disparaître. Au-delà des connaissances juridiques spécifiques pour savoir si et quand dénoncer les faits au ministère public et des compé-tences en investigation, cette expérience de l’exercice de l’impartialité et de l’objectivité est nécessaire pour la Cour.
Or, je suis le seul candidat avec un tel parcours, doublé d’une connaissance approfondie des rouages de l’Etat et du fonctionnement de l’administration de par mon expérience d’ancien haut cadre (secrétaire général) de l’administration cantonale. Cette expérience est précieuse pour formuler de manière pragmatique des recommandations réellement transposables par les services publics.
Et promis, je déménagerai à Genève dans les six mois après l’entrée en fonction, comme l’exige la loi, si je suis élu.
Félix Reinmann, candidat à l’élection à la Cour des comptes (GE)