On nous écrit

«Il faut s’y mettre»

Christine Armfield s’inquiète de l’inertie de notre gouvernement au sujet de la mise en route de la décarbonation.
Climat

Il y a les rapports du GIEC, il y a l’accord de Paris 2015 qui engage les Etats. Quelques Etats se mettent en marche, mais pas beaucoup.

Oui, le Royaume-Uni a publié sur son site gouvernemental dès novembre 2020 un plan de décarbonation de son économie, détaillé, avec échéances en 2030 et zéro carbone en 2050.

Oui, la Suède est félicitée à travers l’Agence internationale de l’énergie pour sa stratégie énergétique exemplaire en matière de réduction du carbone.

Oui, en France une association d’ingénieurs et d’industriels fait parler d’elle de plus en plus souvent depuis quelques années, avec dernièrement la publication dans un livre grand public, et aussi sur internet, d’un plan de décarbonation de l’économie française.

Que fait la Suisse, pauvre petit pays de nantis, gouvernée comme les autres par des lobbies et étouffée par ses 4×4? Elle flotte et somnole, propose deux nouvelles centrales à charbon pour aider à parer au risque de blackout… alors que les émissions de CO2 sont un réel danger qui entraînera très vite chaos, famines et guerres. La décarbonation de notre économie doit être une priorité absolue et centrale.

Une sérieuse et obligatoire formation sur le changement climatique et la décrue des ressources fossiles s’impose pour les gens qui nous gouvernent. Une sérieuse et réelle information à la population s’impose pour gagner en poids dans la mise en route d’un plan.

En guise d’apéritif de la formation la lecture de la bande dessinée Le monde sans fin de Jancovici & Blain, et du Plan de transformation de l’économie française du Shift Project permet de comprendre que décarboner une nation est un vaste chantier qui s’organise avec du jus de cerveau et un plan, et qu’il faut s’y mettre maintenant. Une économie de guerre nous attend, il s’agit de contrôler la situation alors qu’elle a déjà commencé à nous contrôler.

Bonjour la transition et à bon entendeur,

Christine Armfield, Nyon

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