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«Une condamnation à mort à petit feu»

Les Centres PEN suisse-allemand et romand de PEN International, l’organisation mondiale de défense de la littérature et de la liberté d’expression, se mobilisent pour exiger la libération de Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, sur le point d’être extradé aux Etats-Unis.
Liberté de la presse

Le 20 avril 2022, la justice britannique a autorisé l’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis. C’est maintenant au tour de la ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, de signer le décret qui livrerait le lanceur d’alerte à une justice qui le menace de 175 ans de prison.

Avec de nombreuses organisations humanitaires du monde entier, le centre PEN suisse-allemand et le centre PEN suisse romand demandent au gouvernement britannique de résister à la pression des Etats-Unis et de refuser l’extradition du fondateur de WikiLeaks.

Nous exigeons la libération immédiate de Julian Assange de la prison de Belmarsh où il est soumis depuis trois ans à un isolement strict dans des conditions qui constituent une menace sérieuse pour sa santé mentale et physique.

Une extradition d’Assange vers les Etats-Unis équivaudrait à une condamnation à mort à petit feu. Les autorités américaines veulent s’emparer de lui pour lui extorquer, sous la pression psychologique et physique, des sources non encore identifiées d’informations qu’il a publiées sur sa plateforme WikiLeaks.

Julian Assange mérite au contraire d’être libéré immédiatement et protégé durablement, car en révélant les nombreux abus et actes illégaux commis dans le monde entier au nom de la soi-disant raison d’Etat, il a rendu un grand service à la préservation de la paix et à la liberté d’expression et de la presse.

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