Édito

La proximité, il n’y a rien de mieux

La proximité, il n’y a rien de mieux
DMT
Médias

Chère lectrice, cher lecteur, nous lançons en page 10 de la version imprimée de notre journal une campagne d’abonnements basée sur la proximité. Un sondage, mené en 2020 a montré que c’est par le bouche à oreille, la famille, les ami·es ou les collègues de travail que vous avez découvert notre journal. Que vous l’aimez et que vous le défendez, comme le montre, année après année, le succès de notre souscription qui nous permet tant bien que mal d’équilibrer nos comptes. Nous misons donc sur cet atout. Le Courrier, c’est comme une grande famille, avec une dimension identitaire forte. Oui, il est permis de penser autrement, d’envisager un quotidien fait de convivialité, de vivre ensemble, de qualité de vie. Et il est possible d’envisager les rapports internationaux avec davantage de nuances que le bruit de bottes qui rythme l’actualité tragique de ces derniers jours.

Donc, faites connaître ce journal, faites le bonheur de vos ami·es, vos collègues, vos enfants. Diverses formules existent pour des abonnements de découverte. Plutôt que d’apporter une bouteille de vin aux prochaines agapes amicales, pourquoi ne pas proposer un essai?

Nous avons décidé de donner une ampleur certaine à cette campagne, car notre équilibre financier est un peu plus fragile. Plusieurs raisons à cela. La mutation numérique de l’industrie des médias représente un changement d’ère. Et comme toute révolution, elle aboutit à une concentration de l’outil de production. En clair: à une réduction du nombre de titres, que ce soit par cessation de publication ou via des fusions. La démocratie en sort appauvrie.

Et Le Courrier a aussi subi une série de désabonnements liée à la crise du Covid. Des lectrices et des lecteurs nous ont fait moult reproches. Nous rejetons avec fermeté ces accusations et estimons tout au contraire avoir fait preuve de responsabilité et d’éthique journalistique. Ce lectorat perdu, il nous faut de toute urgence le remplacer.

Enfin, le peuple a malheureusement refusé la loi sur l’aide aux médias. Une erreur: il s’est laissé enfumer par la propagande de l’extrême droite.

C’est pourquoi nous faisons appel à nos fondamentaux. Le Courrier a toujours eu pour habitude de compter sur lui-même. C’est-à-dire sur l’énergie de l’équipe qui le fabrique et sur ses lectrices et lecteurs qui le soutiennent. On ne change pas une formule qui gagne. Merci à vous de répondre présent·es et de participer activement à cette campagne. Nous avons besoin de vous.

Opinions Édito Philippe Bach Médias

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