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Une arnaque

Emmanuel Deonna s’oppose à la modification de la loi sur le logement (LGL) à Genève.
Votations

A Genève, de très nombreuses familles ne peuvent pas accéder aux logements du marché libre. Les loyers sont souvent prohibitifs. De plus, certaines familles doivent s’endetter avant de demander l’aide sociale et ne remplissent pas les conditions exigées par les régies. Avec la loi sur le logement actuel, la personne qui recherche un logement doit avoir résidé dans le canton pendant deux ans (continus) sur les cinq dernières années. La modification sur laquelle nous votons le 13 février signifie qu’elles devront avoir résidé dans le canton pendant quatre ans sur les huit dernières années.

Contrairement à ce que prétend la droite, la crise du logement n’est pas imputable au très grand nombre de personnes inscrites sur les listes d’attente, mais au manque de logements accessibles pour la population. La droite préfère favoriser sa conception du logement plutôt que d’accroître les logements subventionnés, moins profitables pour les propriétaires et les promoteurs. Le changement proposé ne fera en effet qu’aggraver la pénurie de logements abordables à Genève. C’est pourquoi, la modification de la LGL est à juste titre combattue énergiquement par la gauche, les associations de défense des locataires et de lutte contre la précarité.

Emmanuel Deonna, député au Grand Conseil genevois (PS)

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