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A l’Unil, les examens seront en présentiel

A l’université de Lausanne, la session d’examens se déroulera en présentiel et sous certificat Covid.
A l’Unil, les examens seront en présentiel
A l'Unil, un certificat Covid ou une attestation cantonale fournie dans les centres de tests de l’université seront requis pour pouvoir accéder aux salles d’examen KEYSTONE/Laurent Gillieron
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A l’université de Lausanne, la session d’examens qui débutera le 14 janvier prochain, se déroulera en présentiel et sous certificat Covid. Des règles qui seront a priori valables jusqu’à la fin de la session, soit le 5 février. Une situation qui inquiète la section Etudiant·e·s du Syndicat des services publics, qui a transmis hier un communiqué à la presse. «En ce moment, les jeunes font partie des personnes les plus touchées par le virus. Il y a donc un fort risque de transmission», explique Joakim Martins du syndicat SSP-Etudiant·e·s et étudiant en sciences sociales et politiques.

Les militants exigent que la santé de tous et de toutes soit préservée pendant ces examens. «Nous demandons à la direction de fournir des masques FFP2 à tous·tes les étudiant·es ainsi qu’à tout le personnel mobilisé pendant la session. Et ceci pour chacun des examens. L’université de Lille, par exemple, le fait en France», poursuit-il. Autre demande: la mise en place de dépistages pour que tout le monde puisse se faire tester en cas de doute sur son état de santé. «Il est devenu de plus en plus difficile de trouver une place pour se faire tester dans les filières cantonales», explique-t-il.

Dernière exigence des syndicalistes: que l’université garantisse la continuité des cursus. «Ils ont été extrêmement hachés à cause du Covid. Nous ne voulons pas que des personnes se retrouvent, pour cause de maladie, de quarantaine ou de mobilisation, à devoir faire des semestres en plus. Cela peut avoir des conséquences importantes comme empêcher une personne de passer en master, de trouver un stage ou de devoir décaler un contrat de travail», plaide-t-il. Et de conclure: «La direction de l’université a communiqué par mail seulement la semaine dernière à propos de ces examens et elle reste floue sur les conditions de rattrapage, les faisant reposer sur les facultés. Nous demandons des clarifications.»

Sollicitée, l’université de Lausanne ne se prononce pas sur la demande de masques FFP2, mais nous a transmis le mail de la direction envoyé le 7 janvier, qui explique qu’un certificat Covid ou une attestation cantonale fournie dans les centres de tests de l’Unil seront bien requis pour pouvoir accéder aux salles d’examination. Les personnes qui n’en possèdent pas ne pourront pas y participer, ce qui compte pour une absence injustifiée et par conséquent comme un échec.

Lors des épreuves, les gestes barrières habituels devront être respectés. L’Unil continuera de donner la possibilité aux étudiant·es de bénéficier d’un test PCR gratuit. Des tests «poolés» sont aussi organisés avant et pendant la session d’examen.

Selon une directive transmise aux étudiant·es, les seuls motifs valables d’absence et de retrait d’un ou de plusieurs examens sont les quarantaines, les isolements ou encore la mobilisation en institution sanitaire, à l’armée, ou à la protection civile. Les rattrapages de ces personnes seront effectivement encadrés par les facultés. La direction informe que toutes les facultés ont pris des dispositions pour éviter qu’une quarantaine ne cause de prolongation de la durée d’études. Celles-ci doivent proposer des alternatives variées – rattrapage lors d’une session ultérieure, épreuves en ligne, etc. – selon les besoins. Ces solutions peuvent aussi être proposées aux personnes en isolement pour autant que leur santé leur permet. La mobilisation peut être validée par des crédits si elle correspond à la charge et à l’enseignement du cursus.

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