On nous écrit

De quoi parle-t-on?

Daniel Künzi prône la fin des mesures de restrictions au vu de la situation épidémiologique actuelle.
Santé

Dans votre édition du 11 courant sous le titre «Une élue défend le vaccin obligatoire», la conseillère nationale Stéfanie Prezioso déclare que «En période de pandémie, le vaccin est la seule solution, pas seulement pour soi-même mais également pour les autres(…)». Etc. Et propose donc «(…)l’obligation sociale de se vacciner(…)». Vu cette proposition «radicale», pour ne pas dire «dictatoriale», est-ce que nous avons fait face à une pandémie ressemblant à la peste noire, à la grippe espagnole, à Ebola?

Il est nécessaire de savoir de quoi on parle lorsque l’on prend des mesures contre le Covid. La seule étude scientifique helvétique (jamais évoquée, à ma connaissance, par Le Courrier), d’Unisanté  évoque une hausse de la mortalité en 2020 de 8,8%, une perte d’espérance de vie de 7,5 mois et souligne en conclusion (…) «la surmortalité étant significative à partir de 70 ans chez les hommes, et à partir de 75 ans chez les femmes. Au-dessous de ces âges, aucune surmortalité significative n’est constatée.» C’est dire qu’au niveau de la jeunesse comme des travailleurs, aucune augmentation significative de la mortalité n’a été observée en 2020 en Suisse (malgré une hausse de 20% des accidents mortels de la route)!

Qu’en est-il aujourd’hui en 2021. Encore une étude scientifique d’Unisanté, à ma connaissance jamais évoquée par Le Courrier, vient mettre les points sur les i: dès le milieu du mois de février nous vivons une période de sous-mortalité. «Par conséquent, 2021 est jusqu’à présent la meilleure année jamais enregistrée en matière de mortalité en Suisse».

Remarquons au passage que dans la tranche de 0-19 ans, on déplore trois décès imputés au virus à ce jour.
Avec ces données scientifiques, loin des romans photos de lits d’hôpitaux, de morgues ou de cercueils, ne faudrait- il pas, enfin, raison garder?

Alors me rétorquera-t-on, des jeunes sont maintenant hospitalisés, etc. Regardons la dernière statistique hebdomadaire de l’OFSP: sur les 159 personnes hospitalisées, on dénombre toujours une majorité de personnes ayant plus de 60 ans: 94. Dans la tranche 0-19 ans: 3 hospitalisations.

Il est bien clair que, malgré de nombreuses déceptions, les «vaccins» ont fait leurs preuves pour la catégorie des personnes à risque, mais de là à prôner une vaccination totale par un produit qui est encore en phase d’essai, je pense que c’est absolument abusif (malgré le peu d’effets secondaires, selon Swissmedic, seulement: 7571 effets non désirables, 2601 graves et 145 décès). En outre, des médicaments font maintenant leurs preuves  De nombreux pays ont abandonné toutes les mesures sanitaires de contraintes. Avec un tel bilan, qu’attend-on en Suisse pour revenir à la normalité. Certes cela va frustrer les appétits des Big Pharmas. Et qu’attend-t-on pour une prévention à la racine de nombreux problèmes médicaux pour mener des campagnes contre la malbouffe, et son cortège de maladies? Boris Johnson, après avoir été hospitalisé, une personne à risque étant donné son obésité, s’était promis de bannir la publicité pour les produits malsains. En Suisse, le pays de Nestlé, la question n’a jamais été évoquée!

Je souhaite que ces mesures liberticides et discriminatoires soient levées étant donné la très faible incidence de cette maladie sur la population à l’heure où je vous écris. Elles ont des conséquences sociales terribles chez les plus pauvres. Que chacun se lave les mains, respecte les gestes barrière, voir mette un masque dans des confinements bondés, c’est élémentaire.

Daniel Künzi,
Genève

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