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Rétive à Pfizer, Moderna et autres

Michèle Goepfert explique son opposition à la vaccination contre le Covid-19.
Pandémie

J’ai lu dans l’éditorial du Courrier du 23 avril 2021: «Celles et ceux qui jouent le jeu du collectif en se faisant vacciner n’ont pas à faire les frais de l’individualisme galopant des rétifs aux vaccins.

Alors, maintenant, c’est comme ça? Même dans Le Courrier? Et bien, sachez que:

-Je ne suis pas rétive aux vaccins, j’ai été vaccinée de nombreuses fois dans ma vie, je suis rétive aux vaccins proposés actuellement contre le coronavirus. Ce n’est pas pareil. Ces soi-disant vaccins, en fait, des thérapies géniques, sont tout à fait particuliers. Donc, merci de ne pas faire l’amalgame.

– Celles et ceux qui se font vacciner le font d’abord pour leur propre protection, c’est leur propre intérêt qui est en jeu, et on ne sait pas encore si, une fois vaccinés, ils transmettent le virus ou pas. Ils font confiance au Conseil fédéral, au Big Pharma, libre à eux-elles, si c’est ça que vous appelez le «jeu collectif»… Moi, je n’ai pas confiance.

– Je ne suis pas individualiste, j’ai au contraire l’intérêt collectif chevillé au corps depuis longtemps, si j’avais la place, je vous raconterais ma vie de militante. Je trouve ce qualificatif insultant. Il n’y a pas si longtemps, on nous traitait de complotiste. A-t-on encore le droit d’avoir sa propre opinion sur cette crise et son traitement? De ne pas se ranger toutes et tous sous la même bannière?

Je prends le droit de ne pas suivre la doxa officielle et d’être critique face aux options choisies par les autorités, depuis le début de la pandémie. Je ne vais pas développer ici, je n’ai pas la place. Il y a quantité d’écrits critiques sur ces vaccins sur internet pour les personnes intéressées à lire autre chose que les opinions de la task force.

Je demande que l’on respecte mon choix. Il est vrai que, selon certain·e·s, nous «sommes en guerre» et que, lors d’une guerre, on jette les pacifistes en prison et on fusille les déserteurs. Si je comprends bien, je suis mal partie.

Michèle Goepfert, Genève

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