Voyant les arguments des opposant.e.s aux textes soumis au vote le 29 novembre prochain, je ne peux supporter une attaque de plus contre des initiatives populaires qui relèvent au moins de l’humanisme, si ce n’est simplement du bon sens. Alors que des enfants meurent sous des balles et des obus produits dans nos contrées ou dans des mines gérées par des entreprises basées en Suisse, j’ai décidé en ces lignes de nommer les responsables de la catastrophe humaine qui se produit quotidiennement et leurs soutiens.

J’accuse des multinationales basées en Suisse de commettre des crimes contre les humains et contre la biodiversité ou de s’en porter complice.

J’accuse les banques, les institutions de prévoyance et les fondations d’utiliser mon argent pour financer l’instabilité et le chaos.

J’accuse les partis bourgeois de soutenir, par cupidité ou par folie, un commerce débridé qui ne sème derrière lui que mort et désespoir, ceci au bénéfice d’un nombre réduit de privilégié.e.s.

J’accuse la droite radicale d’être complice de crimes forçant des milliers de personnes à prendre la voie de l’exil et à militer contre un accueil digne de ces populations réfugiées alors que nous sommes en partie responsables de leurs malheurs.

J’accuse le parlement fédéral de ne savoir prendre ses responsabilités face aux activités menées depuis la Suisse et qui nuisent au-delà de nos frontières. De ne savoir présenter rien de mieux qu’un contre-projet vide de sens. De ne savoir, par paresse ou par égoïsme, lier son travail de promotion de la paix avec de réels engagements dans notre pays.

En ce sens, j’appelle mes concitoyen.ne.s à prendre leurs responsabilités et à combler les failles laissées par l’ignorance de nos parlementaires. Pour une Suisse solidaire et responsable, pour un monde plus juste et plus égalitaire votez deux fois oui le 29 novembre 2020!

Kelmy Martinez, Bière (VD),
jeunesse socialiste vaudoise