On nous écrit

Force de conviction

Didier Bonny nous invite à modifier rapidement nos habitudes de consommation.
Environnement

La problématique environnementale n’a jamais été aussi présente qu’aujourd’hui dans notre pays. Les articles parus dans Le Courrier tout au long de l’été en sont une preuve évidente. Une grande partie de la population se rend bien compte qu’il est urgent d’agir, mais peine encore à véritablement changer ses habitudes arguant que les initiatives individuelles sont une goutte dans l’océan (pollué) par rapport aux efforts que devraient produire l’économie. Et quand on voit à quelle vitesse la déforestation se fait au Brésil, il est vrai qu’il y a de quoi être découragé.

C’est toutefois oublier un peu vite que chacune et chacun d’entre nous est partie prenante de l’économie en tant que consommatrice et consommateur et qu’il peut donc l’influencer en modifiant ses habitudes: limiter au maximum les trajets en avion, diminuer sa consommation de viande, éviter le plus possible les achats en ligne qui génèrent beaucoup de pollution en raison des transports, marcher, prendre le vélo et les transports publics au lieu de la voiture, acheter local, faire pression sur les grands distributeurs pour qu’ils limitent les emballages plastiques ou encore sur les organisateurs des Fêtes de Genève pour que les feux d’artifices soient moins longs, et donc moins polluants, pour ne citer que quelques exemples.

Il ne s’agit pas d’être totalement «environnemental compatible», ce qui relève de l’exploit impossible. D’ailleurs, celles et ceux qui nient l’urgence climatique ne se gênent pas pour vous faire remarquer vos moindres «faux pas» écologiques. Ils se dédouanent ainsi à bon marché de ne rien faire à leur niveau, telle l’autruche qui met la tête dans le sable avec comme conséquence probable que des mesures contraignantes devront prochainement être prises (taxe sur les billets d’avion, circulation alternée pendant les pics de pollution, augmentation du prix de la viande, etc.). Convaincre plutôt que contraindre est préférable. Mais pour limiter les dégâts, il faut que chacune et chacun fasse urgemment preuve de sa force de conviction!

Didier Bonny,
candidat vert au Conseil national (GE)

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