Emile Parisien, écran total
Attendu jeudi soir au festival genevois Les Athénéennes, le saxophoniste se joue du vertige numérique dans son cinquième album.

Jazz
Nous vivons un temps augmenté. Le numérique a multiplié notre monde, déplié l’éventail des possibles, accéléré nos élans et précédé nos désirs. Cerné d’écrans, l’homme est condamné à la simultanéité. Il fallait une bande-son à son vertige, la voici. Un jazz décontenancé par l’époque, mais qui préfère en rire. Le chant grêle d’un piano préparé tintinnabule comme un modem du siècle passé. Une batterie semble sampler la symphonie de ce
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