
Volupté de la pitié
L’ambiguïté des sentiments inspire le cinéaste grec Babis Makridis. Sa comédie noire Pity se révèle plus déroutante que cynique.
Film
«Quel genre de vie mène un homme qui ne peut être heureux que lorsqu’il est malheureux?» Voilà le pitch de Pity, second long métrage de Babis Makridis après l’inédit L en 2012. Les premières quarante-cinq minutes du film répondent à la question en suivant le quotidien invariable d’un terne avocat dont la femme est plongée dans le coma. Ce Droopy en col blanc, qui pleure tous les matins au réveil
Pour lire la suite de cet article
Vous êtes déjà abonné? Connexion
Testez-nous
3.- pour un jour