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Sauver la planète: Pour quoi faire?

Hubert Sciboz relève certaines incohérences dans le mouvement pour le climat.
Climat

On n’entend guère les jeunes et moins jeunes qui descendent dans la rue ces jours pour «sauver la planète», dénoncer parallèlement les conséquences sociales de notre système socio-économique.

A quoi cela sert-il de sauver la planète si c’est pour pérenniser les massacres de vies humaines, (spécialement les enfants ou le quasi «génocide» en Méditerranée), auxquels on assiste passivement dans ce monde?

Sur cette planète entièrement dominée par la philosophie du mercantilisme (combien vais-je gagner de pognon la semaine prochaine?) et des nationalismes de toutes sortes, il est hypocrite et inconséquent de vouloir créer un îlot de verdure dans un océan d’injustices (locales comme internationales).

Peut-on hurler que la planète est en danger ET que les magasins doivent ouvrir le dimanche?

Peut-on s’alarmer tous les quinze jours d’être au bord du gouffre climatique ET célébrer l’efficacité de la «privatisation générale», c’est-à-dire la remise aux logiques de l’accumulation du capital de pans entiers d’activités qui lui échappent encore? (F. Lordon)?

Hubert Sciboz, Yverdon-les-Bains (VD)

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