L’île théâtrale du sud Liban
Loin de l’effervescence culturelle de Beyrouth, un collectif libanais basé entre Tyr et Nabatieh se bat pour sauver de vieilles salles de cinéma et les transformer en espaces culturels gratuits et indépendants.

C’est un bâtiment anodin, planté dans une cour d’immeubles aux canalisations qui fuient, au bout d’une ruelle isolée de la ville de Nabatieh. De dehors, rien n’annonce la salle de cinéma Star, rouverte il y a deux ans par un groupe de bénévoles catalysés par Kassem Istanbouli, homme de théâtre et rêveur éveillé. Sur la route, le regard est avant tout attiré par les portraits en série de Hassan Nasrallah,
Pour lire la suite de cet article
Vous êtes déjà abonné? Connexion
Testez-nous
3.- pour un jour