Pris au piège de la conservation
Des communautés matsigenka établies dans le parc national Manú sont victimes d’une politique de protection de la nature qu’ils jugent trop stricte.

«Donnez-moi une feuille blanche, je vais vous expliquer notre situation.» Julio Cusurichi Palacios trace un rectangle: «Voici le parc national Manú.» A l’intérieur, quatre petits cercles: «Nos communautés matsigenka: Tayacome, Yomitabo, Tsirerishi et Sarigeminiki.» Et, disséminés dans ce parc naturel, sept points: «Les postes de contrôle. Lorsque nous allons d’un village à l’autre, nous avons l’obligation de nous y arrêter pour signaler notre présence», explique le président de la Fédération
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