Vie étriquée, peur de l’étranger
Le couple hilarant d’Alpenstock étrille le nationalisme autrichien et dynamite la petite scène du Poche, à Genève. Son crédo? Ordre, silence et propreté.

C’est une fable toute simple, l’histoire d’un couple banal, mais rondement menée. Fritz (Didier Colfs) et Grete (Mireille Bailly) ressemblent à ces poupées miniatures, figées sur une étagère, qui condensent tous les stéréotypes d’un pays: en short tyrolien et robe à jupons, les personnages évoquent cette Autriche nationaliste à laquelle l’auteur français Rémi de Vos – l’un des plus prisés de sa génération pour son style percutant–, s’est attelé avec Alpenstock
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