Les chars contre la parole
Dominique Bourquin touche en ravivant la mémoire d’Anna Politkovskaïa, dans une première mise en scène de Dominique de Rivaz, en tournée romande ainsi qu'à Berne.

Chaussures rouges, tignasse blanche, gilet gris. Dominique Bourquin occupe seule le terrain. Elle n’est pas partie en guerre pourtant. Ce samedi, c’est au théâtre du Galpon, à Genève, que sa parole résonne dans un espace vide disant l’effroi. Pour seul décor, quelques marches d’escalier calés sur un gros pilier de soutènement métallique qu’on ne voit pas de prime abord. Un tabouret, aussi. Les conflits qu’elle raconte, ce sont ceux vécus
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