Martial Leiter, œuvre au noir
Pourfendeur du tout économique, le dessinateur neuchâtelois calligraphie aussi sa noirceur en grands formats. Un magnifique ouvrage donne à voir ses deux visages.

Noire était sa colère. Toujours trop sombre, le travail de Martial Leiter – un reproche qu’il n’entend plus pour l’avoir maintes fois enduré. Il faut dire que l’artiste y allait fort dans son dessin pour la presse, opposant à l’optimisme des Trente Glorieuses finissantes ses métaphores acerbes, son cynisme exacerbé. Depuis, il s’est fait plus rare dans les colonnes des journaux, préférant s’essayer à d’autres expressions. Toujours aussi noires, mais amples,
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