La position de FRAGILE Suisse
FRAGILE Suisse demande clairement une égalité pour tous les patients, que les lésions cérébrales soient dues à un accident ou à une maladie. L’accès à des traitements nécessaires doit être garanti. Dans le cas de la neuropsychologie, cette demande mérite d’être étendue au traitement des patients, et pas seulement à la phase de diagnostic. On ne peut certes pas exiger que la Loi sur l’assurance-accident (LAA) et la Loi sur l’assurance-maladie (LAMal) offrent exactement les mêmes prestations [lire ci-contre]. Il serait cependant urgent que les différentes branches des assurances sociales – assurance-maladie, chômage, invalidité et accident – travaillent ensemble dans la même direction, selon les mêmes principes et d’une manière coordonnée. Privées de suivi, les victimes de lésions cérébrales sont menacées de désinsertion socioprofessionnelle. L’exclusion de la neuropsychologie par l’assurance-maladie de base revient ainsi à entériner d’importants coûts pour la société et les autres assurances sociales. L’assurance-maladie elle-même ne réalise pas des économies, puisqu’elle doit assumer les frais d’institutions médicalisées ou de soins à domicile lorsque, faute de soins adéquats, les victimes n’ont pas récupéré leur autonomie.
DOMINIK ZEHNTNER, AVOCAT, COPRÉSIDENT DE FRAGILE SUISSE